Sa particularité ? Le plus monumental. Un triptyque « géant » d'un mètre vingt de large. Lieu de méditation blanc, rouge et or incrusté dans le roc, lui-même environné d'une verdure formidable. Pour contraster avec sa géométrie caractéristique (rectangles, triangles des toits de pagodes...), une débauche de points et de motifs.
Quelques originalités : le Bargello en forme de flèches emboîtées sur le panneau de gauche, les incrustations de cristaux Swarowski sur celui de droite. Le point de velours de-ci de-là, le point de bobine, d'éventail...
Aucune difficulté spécifique n'est apparue au cours de la réalisation de ce tableau, excepté le temps que j'y ai passé. Je me noyais à l'intérieur d'une verdure qui n'en finissait pas. Mais ce fut un plaisir de varier les motifs de vert et de bleu et de les encastrer les uns par rapport aux autres. Détail amusant : le soir, lorsque la lumière d'une ampoule frappe dans la bonne direction, les fenêtres du temple s'éclairent, grâce à l'incrustation de paillettes métalliques.
Le cadre pour un tel travail devait être prestigieux : gris vielli bordé d'une double barrette or strillée de rouge.